[Scotland] En route pour le nord de l’Ecosse / Road trip in the North of Scotland (part 3)

Si vous vous souvenez de mon dernier article publié il y a plus de trois semaine (je suis lamentable), je me suis arrêté en plein milieu de ma journée, juste après la visite de Dunrobin Castle. Croyez-le ou non, moi, la folle de l’organisation, la férue de tourisme, je n’avais rien prévu après le château enchanté. Oui, je sais. Le choc.

C’est donc sur un coup de tête que l’on décide de partir au nord, toujours plus au nord. Destination, John O’Groats, un nom que j’ai entendu plus d’une fois lors de ce road-trip… Mais la route est longue et notre guide nous propose de nous arrêter en chemin, histoire d’admirer de plus près la côte Est de l’Écosse.

If you remember my last article published more than three weeks ago (I’m terrible), I stopped in the middle of my day, just after visiting Dunrobin castle. Believe me or not, I, the organisation freak, the tourism crazy, didn’t plan anything after the fairy tale castle. I know. Unbelievable. So it’s on a whim that we decide to go north, further north. John O’Groats is our destination, a name I heard many times during this road trip… But it’s a long way and our guide offers us to stop often, to admire a bit more the wild east coast of Scotland.

Badbea… J’aime comment ce nom résonne et son histoire me donne envie d’en savoir plus. Vers la fin du XVIIIème s., des milliers de fermiers des Highlands se font chasser de leurs terres (un épisode appelé les Highlands Clearances) pour faire place à des moutons, vachement plus rentables, comprenez. Ainsi naît Badbea, un village construit par ces familles itinérantes à la recherche d’un endroit où vivre. Il est perché sur une falaise et fouetté par des vents tellement forts que les femmes sont obligés d’attacher enfants et bétails pour qu’ils ne s’envolent pas. Les seules activités économiques sont la pêche au hareng, un métier dangereux pour des hommes habitués à la terre, et la culture d’une terre aride sans aide d’outils adaptés. Aujourd’hui, de leur passage, il ne reste que quelques amas de pierres, des traces d’un long mur et un monument érigé en mémoire de ses habitants. Une visite émouvante et étrange, hors du temps et essentielle.

Badbea… I like how it sounds and its history makes me want to know more. Around the end of the 18th C., thousands of farmers were chased from their lands to give way to sheep (an episode called the Highlands Clearances). That’s how Badbea was born, a village built by itinerant families looking for a place to settle. It’s situated on a high cliff and whipped by strong winds, so strong that women had to tether children and cattle so they weren’t blown away. The only economic activities were the herring fishing, a dangerous job for men used to the land, and the culture of a barren soil without adapted tools. Today, there’s just some rubble, traces of a long wall and a monument erected in honour of its people. A moving and strange visit, out of time but essential. 

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Cap maintenant vers le fameux John O’Groats. S’il est connu par tous les britanniques, ce n’est pas grâce à Jan de Groot, le Hollandais qui a financé le ferry entre l’Ecosse et les Orcades et qui a donc donné son nom au petit village, mais plutôt parce qu’il est le point le plus au nord du Royaume-Uni. Enfin, ça, c’est ce que tout le monde croit…

Time to go to the famous John O’Groats. If it’s well known by all the British, it’s not because of Jan de Groot, the Dutchman who financed the ferry between the mainland and Orkney and hence gave his name to the village, but because it’s the most northern point in UK. Or that’s what everybody believes…

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Selon mon guide (et aussi quand on regarde une carte de l’Ecosse), le point extrême n’est pas John O’Groats (la désillusion est violente) mais Dunnet Head, une péninsule à une vingtaine de kilomètres de là. On reprend donc la route et on commence à s’enfoncer dans le brouillard (normal, on est en juillet). Un phare et des falaises sombres se découpent dans la brume blanche et épaisse configurant à l’endroit une atmosphère mystérieuse. 

According to my guide (and also when you look at a Scotland map), the most northern point isn’t John O’Groats (a violent realisation) but Dunnet Head, a peninsula situated a dozen of miles away from there. We go back in the car and start heading up, towards the fog, which is normal because it’s July after all. A lighthouse and dark cliffs stand out in the thick and white mist, an eerie and mysterious atmosphere. 

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Après avoir été au bout du monde ou presque, il est temps de redescendre. Des images sublimes plein la tête et le soleil dans les yeux (non, je déconne), on met le cap vers Rogart, notre point de chute pour la nuit. Situé dans le Sutherland, toujours dans les Highlands, le village est surtout connu pour un de ses hôtels/auberge de jeunesse incongru. Je vous laisse deviner où j’ai dormi…

After having been to the end of the world or so, it’s time to go back down. Head full of beautiful images and sun in our eyes (only joking), we head towards Rogart, our drop point for the night. Situated in Sutherland, still in the Highlands, the village is famous for one of its unusual hostel. Guess where I slept…

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Oui, de vrais anciens wagons restés à quai !

Yup, real old train car!

[Scotland] En route pour le nord de l’Ecosse / Road trip in the North of Scotland (part 2)

Quand je me lève le lendemain, le ciel est comme ma tête, très embrumé. Ce qui me réveille n’est ni l’air vif ni les paysages magnifiques mais plutôt les grosses limaces noires qui ont élues domicile (trop) près de la tente. Que la nature est belle… Bref, on boit un thé, on se brosse les dents, on plie bagage et on repart sur la route (lala lalalala). Cette fois-ci, on a pas mal de kilomètres à faire pour notre première destination.

When I wake up in the morning, the sky is like my head, very foggy. What wakes me up isn’t the fresh air or the amazing view but the HUGE black slugs that decided to live a bit too close of our tent. How pretty nature is… Anyway. We drink a tea, brush our teeth, pack everything and we’re back on the road. Our first destination of the day is quite far…

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Le RZSS Highland Wildlife Park se situe dans le Parc National des Cairngorms, en plein coeur des Highlands (ah ce moment d’excitation quand tu vois un panneau écrit : HIGHLANDS). Sur plus de 100 ha sont dispersés des animaux du monde entier. Les 3/4 du parc se font à pieds et c’est sous une petite bruine tout à fait typique du coin que l’on va se promener et admirer. Un petit our polaire est né il y a peu mais il est, avec sa maman, un peu trop loin (surtout pour moi qui ai une vue de merde, disons les choses comme elles sont) et il y a trop de touristes pour qu’on puisse voir les ours polaires mâles se faire nourrir. Sinon tout va bien, merci. Les macaques japonais se ruent soudain vers nous, les loups sont paresseux pendant que leurs enfants jouent, le bison reste à l’abri, le tigre est majestueux, le léopard des neiges fait une brève apparition et se pavane avant de repartir, le panda roux est lui tout timide…

The RZSS Highland Wildlife Park is situated in the Cairngorms national park, in the middle of the Highlands (that moment of thrill when you see this road sign: HIGHLANDS). On more than a 100ha are living animals from all around the world. 3/4 of the park is to be visited by foot so it’s under a fine rain, typical of the country, that we start our stroll. A polar cub was born not long ago but he and his mum are a bit too far for me to admire them (I have a shitty eyesight to be honest) and there’s too many tourists near the other polar bears being fed. Except for that, everything’s fine, thanks. The monkeys are suddenly rushing to us, the wolves are lazy when their cubs are playing around, the bison is having a rest in his shed, the tiger and the snow leopard are majestic, the red panda is very shy…

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Après plusieurs heures à déambuler dans la brousse (si seulement…), on reprend le volant et on retrouve la civilisation aka Inverness. La « Capitale des Highlands » se situe à l’embouchure de la rivière Ness (le loch n’est pas loin) et à cause de sa position stratégique, elle a longtemps été disputée par les monarques écossais, les Highlanders, les Jacobites et les Anglais. Le résultat ? Il ne reste aujourd’hui quasiment plus de bâtiments antérieurs au XIXème s. Même le château n’est pas si vieux que ça… Néanmois, elle a quelque chose, cette ville… Un petit air de Stirling avec ses pierres grises et ses longues rues, un côté sauvage avec la rivière et les montagnes autour et aussi un peu industriel. Si je n’y suis pas resté assez longtemps pour en écrire davantage, il est certain que j’y repasserai, elle m’intrigue cette ville. Et puis, elle est sur la route pour aller voir le champs de bataille de Culloden…

After few hours, it’s time to go and find civilisation again, aka Inverness. The  »Capital of the Highlands » is situated on the opening of the river Ness (the loch isn’t far) and because of its strategic position, it was disputed for a long time by Scottish monarchs, Highlanders, Jacobites and English. The result? There’s today not a lot of building dating from before the 19th C. Even the castle isn’t that old… Nonetheless, there’s something I like in this city… A vague resemblance with Stirling and its grey stones and long streets, a wild side with the river and the mountains around it, and also an industrial side. If I haven’t stayed enough to talk more about it, it’s certain that I’ll be back as I’m intrigued by it. And the famous Culloden battlefield is near it too…

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Je ne vais pas vous raconter ce qu’il s’est passé après notre passage à Inverness, je le réserve pour un autre article  »Mes galéres de voyage » (oui, encore)…

BREF. Le lendemain, direction Dunrobin Castle qui est à une dizaine de minutes de notre point de chute de la veille. J’adore les châteaux mais alors les châteaux écossais, c’est un autre niveau. Il y en a pour tous les goûts, des ruines, des semi-ruines et des palaces. Dunrobin fait partie de la dernière catégorie. Plus gros château des Highlands avec 189 pièces et perpétuellement habité depuis le XIVème s., il est plus connu pour avoir éte la demeure du premier duc de Sutherland, un homme pas commode qui chassa 15 000 personnes pour s’approprier leur terre et faire place à ses moutons. La famille Sutherland vit toujours là… Si l’extérieur ressemble à un château de conte de fée, les intérieurs nous font eux découvrir la vie aristocratique avec trophées de chasse, jouets, livres et armes à feu par centaine, et quelques signes du passage de personnes illustres comme la Reine Victoria. Les jardins donnent sur la mer et sont taillés au carré, très français si vous voulez mon avis, avec fontaines et rosiers qui vont bien. Le clou du spectacle, c’est le fauconnier qui fait voler ses gracieux oiseaux et ça ne fait qu’ajouter encore un peu de magie à ce lieu…

I won’t talk to you about what happened after Inverness, that will be part of yet another  »Struggling while travelling » article…

The next day, we’re going to Dunrobin castle, a few miles away from the lovely cottage we slept in. I love castles but Scottish castles are on another level. There’s a bit of everything, ruins, half ruins and palaces. Dunrobin is in the last category. Biggest castle in the Highlands with 189 rooms and perpetually inhabited, it is more known for being the house of the infamous first Duke of Sutherland, a vile man who chased 15 000 people to take their lands and put his sheep on. The Sutherland family still lives here… If the outside looks like a fairy tale castle, the inside is all about aristocratic life with displays of hunting trophies, hundreds of toys, books and guns, and some signs of famous people who came here like Queen Victoria. The gardens are overlooking the sea and look very structured, very French if I may say, with fountains and other nice rosebushes. The cherry on the cake is the falconer showing us his gracious creatures flying around… and the castle becomes even more magical.

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[Scotland] En route pour le nord de l’Ecosse / Road trip in the North of Scotland (part 1)

Lunettes de soleil sur le nez, tente et réchaud dans la malle, guide sur mes genoux, on est paré. Maintenant, il n’y a plus qu’à rouler, direction le nord de l’Ecosse !

Je suis toujours impressionné de voir à quel point il est facile de se retrouver à la campagne. On sort de Glasgow et ça y est ! Montagnes, champs et moutons se découvrent sous nos yeux de citadins fatigués. Notre premier stop est Balmaha et même s’il a un nom exotique (et ne parlons pas d’Aloha !), le village se trouve pourtant sur la rive Est du Loch Lomond, à une cinquantaine de minutes de chez moi. Mais si ce n’est pas exotique, c’est quand même drôlement dépaysant. Il fait chaud, l’eau clapote sur les dizaines de petits bateaux amarrés et elle scintille comme jamais. On marche le long du loch, passe de jolies maisons, des arbres, des fleurs, on s’arrête pour prendre une photo de Conic Hill et d’une île plus loin, Inchcailloch, on continue et trouve une plage déserte. Cet endroit est un petit morceau de paradis et la seule chose qui nous décide à partir, c’est qu’on a encore beaucoup à voir. 

Sunglasses on, tent and camping stove in the boot, guide book on my knees, we’re ready. Let’s drive up north!

I’m always amazed to see it’s so easy to be in the countryside. You get out of Glasgow and that’s it! Mountains, fields and sheep are around us. Our first stop is Balmaha and even if it has an exotic name (and don’t start me with Aloha!), the village is actually on the east bank of the bonnie Loch Lomond, around 50 minutes away from my flat. Not exotic but so different… It’s hot, the water shines and splashes gently on the dozens of little boats. We walk along the loch, pass cute houses, trees, flowers, we stop to take a picture of Conic Hill and of the island further away, Inchcailloch, we keep going and find an empty beach. This place is like a little piece of heaven and the only thing that makes us leave it is that we still have a lot to see.

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J’ai trouvé un autre morceau de paradis plus loin, plus au nord de Loch Lomond et au pied de Ben Lomond. Rowardennan… Quand on arrive là, j’ai l’impression de redevenir l’enfant que j’étais en vacances d’été avec ma famille. Un petit truc magique dans l’ air, ou juste le soleil, la brise et la senteur de pin peut-être… Je trempe mes pieds dans l’eau tiède, rêve de pouvoir y nager, regarde passer les bateaux, ramasse des pommes de pin, apprends à faire des ricochets, je me gorge de soleil, me relaxe et prie pour que le temps s’arrête.

I found another piece of heaven further north, still on Loch Lomond and at the foot of Ben Lomond. Rowardennan… When we arrive there, I feel like I’m a child again, on summer holidays with my family. Something magical in the air or just the combination of sun, breeze and pine smell maybe… I put my feet in the warm water, dream of having a swim, watch the boats go, pick up some pine cones, learn how to skip stones, I bath in the sun, feel relaxed and pray for the time to stop.

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Comme de toute façon personne ne m’écoute depuis là-haut, on reprend la voiture et on continue notre aventure. C’est Killin que nous rejoignons ensuite (après moultes détours mais je vous raconterai une prochaine fois dans un article « Galères de voyage », vous allez voir, on va rire). Mais qu’il est mignon le petit village de Killin! Situé à l’ouest du Loch Tay, dans le comté de Stirling (immense ce comté…), le village est traversé par les Chutes de Dochart, une rivière puissante et parsemée de gros rochers sombres et lisses où les gens viennent s’asseoir ou pique-niquer. Si ce n’était pas pour la horde de touristes et les ados qui sautent du pont sans peur pour aller nager, on se croirait à une autre époque ici. Les maisons sont vieilles et en pierre, il y a un petit pont qui enjambe la rivière et un ancient cimetière pour le Clan MacNab. 

Since no one is listening to me from up there anyway, we take the car and drive some more. Next stop is Killin (we had some difficulties in between the two stops but I’ll tell you that later on a « Struggling while Traveling » article, we’ll have a laugh). How pretty is Killin! Situated on the western bank of Loch Tay, in Stirling (such a huge shire…), the village is crossed by the Falls of Dochart, a powerful river dotted with big dark and soft stones where people come to sit and have a picnic. If it wasn’t for the tourists and the fearless teens jumping from the bridge to swim in the river, it’d feel like another time here. The houses look old, there’s a little stone bridge over the water and an ancient burial site for the MacNab Clan.

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La journée se termine au Loch Tay où on plante la tente pour la nuit. On a trouvé un petit endroit que pour nous et tandis que le soleil se couche doucement, on a l’impression d’être seuls au monde.

The day ends in Loch Tay where we set up our tent for the night. We find a little place just for ourselves and when the sun starts going down, it feels like we’re alone in the world.

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[Travel] J’irai finir mes vieux jours à Valldemossa / I’ll spend my last days in Valldemossa

Avant de reprendre la plume le clavier pour un autre épisode de mes aventures romaines, je voudrais vous parler de mon séjour à Palma de Majorque. C’était en avril dernier et je ne l’ai jamais mentionné, cette erreur… C’est lors d’une expédition hors de la ville que j’ai découvert Valldemossa et que j’en suis tombé amoureuse.

Before getting back to my Roman holidays, I’d like to talk to you about my trip in Palma de Mallorca. It was last April and I wrongfully never said a word of it… It’s during a trip out of the city that I found out about Valldemossa and fell in love with it. 

Le petit village de Valldemossa se trouve à 17km de Palma, soit une demi-heure de bus. Quand on a commencé à rouler et que les minutes défilaient sans qu’on soit encore sorti du centre ville, je me suis sérieusement demandé si on parlait tous du même endroit. Je dois me rendre dans un petit village perdu dans les montagnes, hein, on est bien d’accord ? Oui, oui, allez, tais-toi et admire. En effet, après une dizaines de minutes sur des routes sinueuses et qui grimpent, nous voilà arrivé à destination.

The small village of Valldemossa is 17km away from Palma, or half an hour by bus. When we started driving and minutes were passing without us being out of town, I seriously started wondering if we were all talking about the same place. I have to go to a small village lost in the mountains, is that correct? Yeah, shut up and sit back. After shutting up and sitting back, we started going up some hills and finally arrived. 

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Valldemossa, j’en avais entendu parler pour la première il y a peut-être un an de ça, totalement au hasard, en regardant un épisode de  »Secrets d’histoire » consacré à George Sand. Riez, riez, n’empêche on apprend beaucoup de choses avec cette émission. A la télé ce lieu avait l’air magique. En réalité, il est encore mieux que ça.

The first time I heard about Valldemossa was about a year ago when I was watching some French documentary about George Sand, a very famous French (female) writer from the 19th C. On TV, the place looked magical, in reality it was even better.

Je vais d’abord vous parler de sa chartreuse car vous vous demandez peut-être ce que George Sand est venu faire dans ce patelin de la pampa espagnole. L’ancien monastère qui abritait des Chartreux dès le début du XIVème s. devint public en 1835 et les neufs cellules vendues séparément. L’écrivain George Sand, ses enfants et son amoureux de l’époque, le pianiste Frédéric Chopin, s’y sont installé durant l’hiver 1838-1839. Les paysages à couper le souffle et la grande chartreuse presque pour eux seuls enflammèrent leur imagination romantique. Le pianiste se fit même livrer son instrument de France et composa de nombreux morceaux avant que l’hiver rigoureux et humide n’ait raison de sa santé fragile. La cellule numéro quatre se visite et on peut y voir le piano du grand maître, son masque funéraire, un portrait de George Sand, quelques affaires à eux… Le reste de la chartreuse est aussi tranquille et reposant que le village en lui-même. Le long des couloirs, on trouve une pharmacie pleine de vieux bocaux aux belles étiquettes, une chapelle, une bibliothèque, des jardins aux vues exquises…

I’ll first talk about the Carthusian monastery because you might be wondering why George Sand came to this small village on a Spanish island. The monastery hosting Carthusian monks since the beginning of the 14th C. became public in 1835 and the nine cells were all sold separately. George Sand, her children and her then lover Frederic Chopin, the famous pianist, established themselves there during winter 1838-1839. The magnificent sceneries and the huge building just for themselves fired their romantic imagination. The pianist even had his instrument delivered from France and composed several pieces. Unfortunately, the harsh and humid winter degraded his already weak health. The cell number four can be visited and hosts among others the master’s piano, his death mask, a portrait of George Sand… Along the corridors, we can also find an apothecary full of old bottles with beautiful labels, a chapel, a library, some exotic gardens with delightful views…

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Valldemossa (que j’ai affectueusement surnommé « Val de Mousse » tout le long de mon séjour), perché tout en haut d’une colline, dans la chaîne de montagnes Tramuntana, surplombe des champs d’oliviers, des cyprés, des orangers, et des jardins en terrase par centaines. Se promener parmi les ruelles pavées qui montent et qui descendent, se perdre dans son dédale, s’arrêter pour manger des raisins de la région, prendre dix mille photos des maisons toutes plus belles les unes que les autres, se faire dorer au soleil sur les pierres centenaires… Ca, cést la belle vie. Comme le faisait très justement remarquer Epicure : « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse » (et j’aurais pas dit mieux). 

Valldemossa, perched on top of a hill in the Tramuntana mountains, looks above olive tree fields, cypresses, orange trees, and hundreds of terraced gardens. Walking up and down the cobbled streets, getting lost in its maze, stopping to eat some local grapes, taking thousands of pictures of the prettiest houses, sitting on the old stones and soaking up the sun… Now, that’s what I call life. As Epicure once said : « Pleasure is the beginning and the end of a happy life » (couldn’t have said better).

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J’irai finir mes vieux jours sous le doux soleil de Valldemossa.

I’ll spend my last days under the soft sun of Valldemossa.

[Travel] Au-delà de Rome / Rome and beyond

Voila encore deux mois que je ne poste rien. (Beaucoup) trop de travail avec une reconversion professionnelle à la clé, un voyage à préparer, une motivation en berne et surtout un manque cruel d’ordinateur qui fonctionne (la biére sur un clavier, croyez-moi ou non, ça ne fait pas bon ménage). BREF. Je suis de retour.

Two months gone without me writing anything. Too much work and a career transition to look forward to, a trip to plan, no motivation whatsoever and a cruel lack of working computer (believe me or not, computers don’t like beer poured on them). Anyway, I’m back.

Au mois de mai, je suis allé passer une semaine incroyable à Rome. Je n’étais pas complétement étrangére à la capitale puisque quand j’étais jeune, belle et fraîche, j’y avais passé quelques jours avec une colonie de vacances (je vous avais dit que j’étais jeune)… Mais 12 ans plus tard, autant vous dire que mes souvenirs n »etaient pas des plus vifs et c’est donc presque avec des yeux nouveaux que j’ai admiré cette ville. Au lieu de vous raconter jour par jour ce que j’ai fait (c’est long 7 jours), j’ai décidé de ne vous parler que de mes endroits favoris.

In May, I went to Rome for an incredible week. I was a little bit familiar with the capital because when I was young, beautiful and fresh, I spent few days there with a summer camp (I said I was young…). But 12 years later, let’s say my memories were not that vivid and it’s almost with new eyes that I admired this city. Instead of telling you what I did day by day (7 days is a long time), I’ll introduce you to my favourite places.

La Villa d’Este (Tivoli)

Alors oui, ce n’est pas exactement DANS Rome mais c’est un de mes lieux préférés donc permettez-moi de vous en toucher deux mots. Pour aller dans le village de Tivoli, il faut prendre un train depuis Rome Termini (la gare centrale) et rouler une petite heure dans la campagne puis la montagne (ces champs d’oliviers ! Ces fleurs sauvages ! Ces petites maisons en pierre !).

Yes, it’s not IN Rome but it’s one of my favourite places so let me talk about it. To go to the village of Tivoli, you need to take the train from Termini (central station) and ride for an hour through the countryside and mountains (these olive tree fields! These wild flowers! These small stone houses!). 

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La Villa d’Este fut construite au XVIème s. par le Cardinal d’Este, un des plus riches écclesiastiques de son temps (et pourtant toujours endetté). Il devint ensuite Gouverneur de Tivoli et posa ses valises dans un ancien couvent bénédictin du IXème s., lui-même construit sur le site d’une vieille villa romaine. Après des années de rasage de routes, de maisons et autres constructions des alentours, la Villa et ses jardins magnifiques virent le jour.

The Villa d’Este was built in the 16th C. by the Cardinal d’Este, one of the richest clergymen of his time (though always in debt). He then became Governor of Tivoli and established himself in a former Benedictin convent from the 9th C., the convent being built on a former Roman villa. After years of destroying roads, houses and other buildings around, the villa and its wonderful gardens were ready.

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Si la maison en elle-même ainsi que les vues depuis les terraces sont impressionantes, j’ai été soufflé par la centaine de fontaines qui parsème le jardin. De toutes les tailles, de toutes les formes, cachées ou à la vue de tous, ornées de sculptures ou brutes, les fontaines sont partout et l’eau, pure et fraîche, règne en maître…

If the house and the views from the terrace are incredibly beautiful, I was amazed by the hundreds of fountains in the garden. Every sizes, every shapes, hidden or exposed, sculpted or raw, the fountains are everywhere and the water, pure and fresh, reigns.

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J’y ai passé plusieurs heures à flâner au soleil, à regarder les poissons dans les bassins, à laisser courir mes doigts sur les pierres moussues, à m’imprégner de cette atmosphère chaude et incroyablement riche. La définition même de la dolce vita.

I spent few hours wandering in the sun, looking at the fish, touching the cold and slimy stones, soaking in all the good vibes of this magical place. I’m telling you, this is where they invented the dolce vita.

Le Cimetière des Non-Catholiques

Je sais ce que vous allez vous dire, cette fille est d’un morbide, toujours à radoter sur ses cimetières là… Ne vous laissez pas berner par son nom peu accrocheur, cet endroit est d’une beauté qu’il faut voir pour croire. Situé dans le quartier Testaccio, le cimetière des non-catholiques (ou protestant, ou anglais, ou des poètes et des artistes) a été ouvert officiellement en 1821. A l’époque, les juifs, orthodoxes, protestants et suicidés ne pouvaient pas reposer en paix dans la ville catholique et c’est hors les murs et de nuit qu’on les enterrait, pour éviter les scandales. On y retrouve donc les tombes de nombreux artistes (John Keats et Percy Shelley, les poètes et romanciers anglais, par exemple), des diplomates, des anonymes, tous étrangers et qui, pourtant, ont décidé de passer leur éternité dans la ville du même nom.

I know what you’re going to say, this girl is so macabre, always talking about her cemeteries… Don’t let yourself be fooled by its unflattering name though, this place is a beauty you have to see to believe. Situated in the Testaccio area, the Cemetery for the Non-Catholics (or Protestants, or for Poets and Artists) was officially open in 1821. At that time, Jewish, Orthodox, Protestant and other people who committed suicide couldn’t be buried in the city so they were put the rest there, at night, to avoid scandal. There, you can find tombs of several artists such as John Keats and Percy Shelley, the English poets and authors, diplomats, anonymous, all foreigners who decided to spend their eternity in this wonderfully quiet and pretty place.

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On se promène parmi les superbes sépultures sculptées, les cyprès et les pins gigantesques et centenaires, les roses et les herbes folles qui poussent partout, on n’entend plus un bruit si ce n’est un chat sauvage qui miaule et quelques cigales qui décident de chanter. Si j’habitais la magique mais stressante Rome, voila un lieu où je viendrais souvent respirer un bon coup.

You can walk through the superb sculpted stones, cypresses and gigantic pine trees, roses and wild flowers growing everywhere, there’s no noise except for a stray cat mewing and cicadas singing. If I were to live in the magical but stressful Rome, I think I’d spend a lot of time there. 

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Pyramide de Cestius

Quand on pense aux antiquités de Rome, c’est le Colisée, le Forum, les thermes et autres théâtres qui arrivent en tête. Mais saviez-vous qu’à Rome, on peut aussi trouver une pyramide ? Oui, une vraie, comme les égyptiens… mais en pleine ville italienne. Elle se trouve à côté du cimetière sus-nommé et il est difficile de la manquer.

When we think of Rome antiquities, it’s the Coloseum, Forum, thermal baths and other theatres that first come to mind. But did you know that in Rome, you can also find a pyramid? Yes, a real one, like the Egyptians… but in the middle of an Italian city. It’s just next to the above-named cemetery and very difficult to miss.

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Elle a été construite entre 12 et 18 av. J-C  (c’est très vieux) et on dirait pas comme ça, vu la blancheur éclatante de son marbre et sa condition parfaite. Incroyable qu’elle soit encore debout… Elle sert depuis de tombeau à Caïus Cestius, un magistrat et religieux (modeste, la dernière demeure). L’intérieur se visite deux fois par mois sur demande mais ça, je n’en savais rien. Mais ça fait partie de la magie des voyages, on ne peut pas tout savoir à l’avance, parfois le hasard fait bien les choses, parfois pas…

It was built between 12 and 18 BC (very old) and it doesn’t look like it as the marble is so white and in a perfect condition. Incredible to see it still standing… It’s used as a tomb for Caius Cestius, a magistrate and religious (very modest, this gentleman). You can visit the inside twice a month but that, I didn’t know… But that’s also part of travelling, you can’t know everything in advance, sometimes yo win, sometimes you lose…

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J’ai d’autres endroits à vous montrer. Rendez-vous dans un autre article !

I have other places to show you… in another article!

 

[Travel] Passion musées en plein air : Norsk Folkemuseum (Oslo) / A passion for open air museums : Norsk Folkemuseum (Oslo)

Il y en a qui sont passionés par les jeux vidéos, le tricot, le paintball, moi, c’est les musées en plein air. Bien sûr j’ai d’autres passions, hein… les voyages, les mugs (vous êtes qui pour me juger ?!), le règne victorien, les plantes grasses,… bref que des sujets de ouf pour briller en société.

Un musée en plein air, c’est quoi ? Parce que je brille moyen pour m’expliquer clairement et brièvement, je laisse la place à Wiki : « Un musée en plein air est un type de musée dont les collections ne se trouvent pas dans un bâtiment mais à ciel ouvert ». En fait, j’aurais pu dire pareil. Parce que je commence à avoir une belle collection à mon actif, je me permets aujourd’hui de vous parler du Norsk Folkemuseum d’Oslo.

Some love video games, knitting, paintball… I love open air museums. Of course I have other passions in life like travels, mugs (who are you to judge me?!), the Victorian era, cacti… Just very interesting stuff to talk about with strangers. 
What’s an open air museum, you’ll ask me. Since I’m not very good at explaining, here’s what Wiki says: « An open air museum is a museum that exhibits collections of buildings or artifacts out-of-doors ». Wait, I could have say that… Today, let me introduce you to the very first one I visited, the Norsk Folkemuseum in Olso, Norway.

Situé sur la presqu’île de Bigdøy à quelques minutes de bâteau de la capitale norvégienne, le musée folklorique vous attend. Avant de rentrer dans le vif du sujet, pouvons-nous prendre cinq minutes pour admirer les fabuleuses maisons et le cadre enchanteur de ce petit bout de paradis ?

Situated on Bigdøy peninsula, only few minutes away by boat from the Norwegian capital, the folk museum is waiting for you. But before starting, can we take five minutes and admire the sumptuous villas and the delightful setting of this little paradise?

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Merci. Donc je disais… Quand on arrive dans ce musée, c’est comme si on arrivait dans un village italien. Je vous assure, c’est très étonnant (et extrêmement beau donc je ne me plains pas).

Thanks. So I was saying… When we get to this museum, it’s like we’re suddenly in an Italian village. To be honest, it’s quite disturbing (but also very beautiful so I don’t complain). 

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Et plus on avance, plus cette sensation d’être ailleurs, loin d’Oslo, loin de notre époque, se fait présente. La vieille ville avec ses bâtiments en bois colorés nous fait découvrir la vie norvégienne sur plusieurs siècles. Les maisons sont plus belles les unes que les autres, et on se verrait bien y vivre.

And the more we go forward, the more we feel out of place, far from Olso, far from our era. The old town with its colourful wooden buildings make us discover Norwegian life over the centuries. The houses are all beautiful and I truly could see myself living in one of them. 

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Les intérieurs, c’est autre chose et comme on dit, il en faut vraiment pour tous les goûts… Personnellement, même si le vintage c’est mon dada, je ne suis pas fan-fan de certains design et couleurs. Et alors les vieilles poupées de porcelaine et les ours en peluche miteux, c’est un gros non non.

The insides, in another hand, are a bit different, and as we say everyone to his own taste… Personally, even if I’m into vintage decoration, I’m not a big fan of some designs and colours. And old china dolls and shabby teddy bears are always a big no-no.

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Après le marchand de bonbons, le bureau de tabac (voici une information pour briller en société : la Norvège a fabriqué son propre tabac). la pharmacie, on s’en va à la campagne. Dans l’herbe grasse et les fleurs des champs, vous trouverez de jolies fermes toutes en bois ouvragé, imposantes mais pourtant tellement accueillantes.

After the candy store, tobacco shop (here’s another piece of information for you: Norway used to make its own tobacco), the pharmacist, we go to the countryside. Among the lush grass and the wild flowers, pretty farms appear, all made of carved wood, huge and imposing but also so welcoming. 

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On marche ensuite sur des sentiers en plein champs, parmis les chèvres et les poules, on grimpaille, et on finit ébloui. Devant nous se dresse une immense église en bois datant du XIIème s. Le bois, vieux brun, est sculpté de plantes, de dragons et de runes. Une inscription lit « Embrasse-moi parce que je suis triste ». Elle a un air mystique cette église, pas austère et intimidante comme les autres. Elle a du en voir passer des choses et ses murs doivent contenir bien des secrets…

We then walk through some more grass, with goats and hens on our side, we climb a hill and we end up blown away. In front of us is a huge wooden church from the 12th C. The wood, old and dark brown, is carved with images of plants, dragons and runes. There’s even an inscription somewhere that reads « Kiss me because I’m sad ». This church got a mystical air about it, not austere and cold like the others. It surely saw a lot during its lifetime and its walls must be full of secrets…

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Je dois aussi vous dire une chose importante avant de vous laisser errer dans ce musée… Le Norsk Folkemuseum n’est pas « mort ». De nombreux figurants en costumes d’époque font vivre les lieux. Ils ne posent pas, ne font pas de longs discours, ils sont juste là, « vivent » là. Et on a presque l’impression d’être des voyeurs à rentrer chez eux pour voir ce qui s’y passe…

An important thing I have to say before I leave you wandering some more in this « museum »… The Norsk Folkemuseum is « living », it’s not dead and inanimate like some others. A lot of extras are there, in their costume, « living » in the buildings. And it almost feels like we’re some kind of voyeurs, coming in their house and looking at them living their life from another century…

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[Life] Mes galères de voyage (vol. 2) / Struggling while traveling (vol. 2)

Il y a un an de ça, je vous racontais quelques unes de mes galères de voyage et je vous en promettais un deuxième volet. Vous l’aurez deviné, le voici, le voilà.

One year ago I was telling you about some of my struggles when I was traveling and I promised you another one. You guessed it, here it is. 

Notre city-trip à Berlin, cela faisait environ 3 mois qu’on le planifiait. Billets d’avion à £25: check, Airbnb: check, itinéraire par quartier: check… On est paré. C’est tout joyeux et sautillant qu’on est arrivé en Allemagne… Sauf quand j’ai réalisé au moment de prendre le train pour rejoindre le centre-ville, que je n’avais pas l’adresse de notre logement. Pas grave, connectons-nous sur le site. Oui, mais non. J’ai oublié mes identifiants. Et puis mon portable s’éteint, plus de batterie. La déconfiture, je vous raconte pas… J’ai un vague souvenir du message de notre hôte où il nous indiquait comment nous rendre chez lui et c’est donc pas confiant du tout qu’on a finit par prendre le train. YOLO, quoi. Alors que je me vois déja errant comme une âme en peine dans les rues glaciales de Berlin en pleine nuit, une idée soudaine me traverse l’esprit… Ni une ni deux, je me connecte sur le portable de mon copain avec mes identifiants FB et paf! ça fait des Chocapic, ça fonctionne. Joie, soulagement et tout le tralala. Je respire, les vacances peuvent commencer.

Our city-trip in Berlin, we planned it for 3 months. Cheap plane tickets: done, Airbnb: done, itinerary for each area: done. We were R.E.A.D.Y. It’s happy and skipping that we arrived in Germany. But then I realised, just before we take the train to the city centre, that I didn’t know the address of our accommodation. It’s ok, I can log in on the website and check it. Yeah… but no. I forgot my password and my phone dies. I have a very vague memory of our host’s message and we finally decide to go (in the unknown). YOLO is the word. Panicking, I’m already seeing myself walking in the freezing Berlin streets at night, desperately trying to find a place to sleep. But then I have a striking idea. I take my bf phone and log in with my FB account and oh, the joy! It works. I can breathe now and our holidays can really start.

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L’île de Skye, je m’en souviendrai toute ma vie. C’est tellement beau et sauvage, vraiment, i-nou-bli-able. Inoubliable même la nuit… Pas loin de Quiraing, à flanc de falaise, voici la grosse maison/auberge de jeunesse dans laquelle mes amies et moi allons dormir. Si la réception-cuisine-salle TV sont sympa, je reste sans voix devant la chambre. Imaginez une cellule de moine, le lit simple, les murs vides, la petite armoire de rien du tout, voilà, c’est notre chambre. En plus de ça, le plafond est très haut, il fait pas chaud-chaud, les couvertures sont en poils qui piquent, on nous a fourni des « sacs à viande » et les draps recouvrant les matelats ont vu des meilleurs jours (et pour moi la propreté, c’est vraiment essentiel). Autant vous le dire tout de suite, je ne la sens pas du tout, cette chambre. J’ai même un sentiment de malaise inexplicabe mais comme me le fera remarquer mon amie pour me réconforter : « Oui mais la vue est belle ! ». Ca n’a pas marché. J’ai « dormi » (sommeillé) en position foetale, sans bouger d’un centimètre, couverte par mon manteau et mon écharpe (pas question qu’une couverture pleine d’acariens me touche, han han, no way). Pour être honnête, j’aurais préféré dormir dans la voiture. Mais j’ai survécu. Sûrement grâce à la Bible que mon amie avait décidé de garder à côté de son lit…

I will remember the Isle of Skye all my life. It’s so beautiful and wild, unforgettable. Unforgettable even at night. Not far from Quiraing, on a cliff, lies a big house/youth hostel where my friends and I have to sleep in. If most of the house is nice and welcoming, I’m struck by the state of the bedroom. Imagine a monk’s cell, the single bed, the empty walls, the small wardrobe, that’s our bedroom. On top of that, the ceiling is incredibly high, the room is kind of cold, the blankets are old and itchy, and the sheets covering the mattress have seen better days. I have a weird feeling about this room, I don’t feel comfortable at all. But, as my friend told me to cheer me up: « Yeah but we have a nice view! ». Didn’t work. I « slept » in a fetal position, without moving, covered by my coat and scarf (no way I touch these mite-filled blankets). To be honest, I wish I had slept in the car. But I survived. Probably thanks to my friend who kept a Bible next to her bed. 

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Vous pensez qu’après une nuit comme ça, la journée pourrait être sympa… C’était sans compter la galère qui nous pendait au nez, aka le fameux temps écossais. L’Old Man of Storr est sur notre liste et nous décidons de nous y attaquer. La « petite » rando en montagne est supposée durer environ 1h avec les bonnes conditions météo. Le chemin est d’abord facile, presque comme une vraie route. Puis on passe un petit portail en bois et nous voici dans la montagne, la vraie, celles avec des « chemins » en cailloux qui glissent sous les pieds et des rochers à franchir/escalader. Une de mes amies, devant le temps qui se gâte à une allure folle, abandonne et rejoint la voiture. Mon autre amie et moi décidons de continuer. Après tout ce chemin, autant aller jusqu’au bout. Pluie, vent, brouillard, on s’est tout prit sur la gueule mais on y est arrivé. La vue était superbe…

You would think that after a night like that, we’d have a nice day… That was without thinking of the Scottish weather. The Old Man of Storr was on our list and we decide to go even though the sky is getting darker. The « small » hiking trail is supposed to take an hour with a good weather. At first, the trail is easy, almost like a real road. But then we pass a gate and the real mountain starts, the one with the pebbles rolling under your feet and the rocks you have to climb. With the weather getting worse and worse each minute, one of my friends decided to give up and goes back to the car when my other friend and I keep going. We’re not far now, right? Rain, wind, fog, we had them all. Extremely hard but we succeeded. And the view was such a recompense… 

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En écrivant cet article, j’ai repensé à toutes ces autres galères… De quoi faire un volume 3, pour votre plus grande joie et ma plus grande peine. 

While writing this article, I thought of all the other struggles I had… Enough to write a volume 3, for your immense joy and my biggest pain.

 

[Scotland] A la recherche de Jamie au Blackness Castle / Looking for Jamie in Blackness Castle

Parlons peu, parlons château. Mais avant d’aborder le sujet principal de mon article (qui est un château), je vais vous parler d’un autre… J’ai été publié par le fameux site French Kilt ! Si vous ne connaissez pas et que vous prévoyez de venir visiter l’Ecosse ou de vous expatrier, c’est sur ce site que vous devez aller. Les demoiselles du site ont très gentiment accepté mon article sur Eilean Donan Castle. J’en avais parlé un peu lors de mon road trip écossais, vous vous souvenez ? Bref. Je suis fière et j’avais besoin de le dire.

Let’s talk castle. But before I start, let me brag a little. You’ll never guess what… I’ve been published! The famous and great French website French Kilt published one of my articles about Eilean Donan Castle. I’m proud of myself so I needed to tell you.

Revenons à nos mouettes. Blackness Castle, je l’ai aussi découvert lors d’un road trip lorsque mes amies et moi avons décidé d’explorer la côte Est de l’Ecosse (le précédent s’était « contenté » de l’Ouest). Le château, si imposant et froid qu’on va plutôt parler de forteresse, est situé entre Edimbourg et Falkirk, non-loin de Linlithgow, sur la côte.

Let’s go back to our castle. I discovered Blackness Castle on another road trip with my friends when we decided to drive along the Scottish East coast. The castle, so huge and cold we’ll call that a fortress, is situated between Edinburgh and Stirling, not far from Linlithgow. 

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Blackness Castle est surnommé le « bâteau qui n’a jamais navigué » et en même temps, vu la taille et l’épaisseur du monument, il aurait coulé à pic direct. En vrai, c’est à cause de sa forme et de son emplacement les pieds dans l’eau… Il a été construit au XVème s. par une des familles les plus puissantes du pays, les Crichtons, et comme je ne les connaissais pas personnellement, je suis allé me renseigner… Figurez-vous que c’est une des plus anciennes baronies d’Edinburgh, on retrouve des traces de ce nom pas plus tard que le XIIème s., ils ont été proche de plusieurs rois et ont construit pas moins de 3 châteaux (parce que un, c’est jamais suffisant).

Blackness Castle is known as « the ship that never sailed », and when you see how heavy it looks, it seems appropriate. To be honest, it’s actually because of its shape and because it’s partially in the sea… It was built in the 15th C. by one of the most powerful families in Scotland, the Crichtons, and because I didn’t personally know them, I went to find out a bit more about them… They were one of the oldest baronies of Edinburgh, we can find trace of their name in the 13th C., they were close of several kings and built no less than 3 castles (because you can’t brag enough with just one castle).

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Tour à tour prison, dépôt d’arme et forteresse de garnison, Blackness n’a jamais été une résidence calme et accueillante. C’est dans la cour du château qu’a été filmé des scènes de la série TV Outlander. Blackness est censé être Fort William, le quartier général de Black Jack Randall, le bourreau du beau et sauvage Jamie.

Prison, garrison fortress and weapon warehouse, Blackness never was a peaceful and welcoming house. It’s in the courtyard of the castle that scenes from the TV series Outlander were filmed. Blackness is actually supposed to be Fort William, the head quarters of Black Jack Randall, the mad man who likes to torture the sexy and wild Jamie.

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J’ai eu beau crié son nom partout, pas de trace de Jamie…

I cried his name everywhere but still, no trace of Jamie…

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[Travel] Berlin, Ich liebe dich! / 3 days in the German capital (part 4)

Voici venue l’heure des adieux. Déjà. Après deux journées bien remplies (que vous pouvez retrouver , et même ), on s’est attaqué à la dernière journée dans la capitale, le tout sous un soleil franc mais toujours aussi froid.

It’s time to say goodbye. Already. After 2 busy days (that you can find here, here and even there), we started our last day in the capital under a big bright (but still cold) sun.

On a commencé avec Kollwitzplatz parce que notre guide le conseillait. Un marché hebdomadaire, une petite place entourée de beaux immeubles… On a rien eu de tout ça. En ayant vu des photos plus tard, il est vrai que ça a l’air sympa… en été. L’hiver, on passe son tour et on va plutôt au Volkspark Friedrichshain quelques kilomètres plus loin, même si là aussi ça doit être vraiment plus joli en haute saison. C’est le premier parc berlinois ouvert au public en 1846 et son point central, c’est le Märchenbrunnen, une fontaine immense entourées de statues de personnages des Frères Grimm… qui étaient sous abris quand on y est allé. Poiiiisse.

We first went to Kollwitzplatz because our guide book was advising it. A daily market, a small square surrounded by beautiful buildings… We saw nothing of that. I saw pictures of it later and to be honest it looks super nice… in summer. In winter, go to Volkspark Friedrichshain instead, it’s not far and it’s lovely, even though it must be nicer during the high season too. It was the first Berlin park open to the public in 1848 and its main attraction is Märchenbrunnen, a huge fountain with statues representing characters from the Grimm Brother’s fairy tales… which were sheltered because of the cold, I guess. No luck whatsoever.

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De là, on a prit le tram (le froid intense commence à entamer le moral et les pieds) et on est allé voir le fameux Oberbaumbrücke, un beau pont tout de brique rouge que tous les touristes photographient quand un train jaune passe dessus. Je n’ai pas échappé à la règle, pensez-vous… Quand le Mur était encore là, il servait de passage aux piétons pour traverser la frontière. Maintenant, il relie les deux moitiés du quartier Friedrichshain-Kreuzberg.

From there, we took the tram (the intense cold starts wearing out the moral and the feet) and went to see the famous Oberbaumbrücke, a beautiful bridge made of red bricks that every tourist has to take a picture of when a yellow train passes. It’s almost a rule. I was that tourist too. When the Wall was still standing, the bridge was a place to cross the borders for pedestrians. Now, it links the two halves of Friedrichshain and Kreuzberg. 

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Le quartier Kreuzberg où se situe aussi… le Ramones Museum ! Les Ramones, le groupe punk américain icônique, le « Hey! Ho! Let’s go!« , les jeans ultra troués, les riffs de guitare et la batterie, vous voyez ? Ce musée est unique au monde, fondé par un ultra fan qui a collecté toute sa vie tout ce qui était relatif au groupe new-yorkais. Et en étant fan nous-même, on ne pouvait qu’y aller. Et si vous ne connaissez pas ou que vous vous en foutez royalement mais que vous êtes dans le coin, allez y boire un café, l’ambiance y est vintage et rock’n’roll.

In Kreuzberg there’s also… the Ramones Museum! The Ramones, the iconic American punk band, the « Hey! Ho! Let’s go!« , the ripped jeans, the crazy guitar and drums, you know? This museum is the only one in the world, created by a big fan who collected their stuff all his life. Being fans ourselves, we had to go and that wasn’t a disappointment at all. Also, if you’re not interested, you should go to their coffee shop. Vintage and rock’n’roll, can’t ask for more. 

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Après cet arrêt culturel, on s’est dirigé vers la rivière Spree que l’on a remonté (lunette de soleil sur le nez) jusqu’aux Molecule Men, une sculpture en métal de 30m de haut, représentant des hommes se battant/luttant/dansant (vous voyez quoi, vous ? Moi, j’ai pas compris).

After this cultural stop, we went to walk along the river Spree until we reach the Molecule Men. It’s a 30m-high metal sculpture representing men fighting/struggling/dancing (what do you see? I didn’t get it at all).

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Après toute cette marche, croyez-moi ou non, on a encore marché pour aller au Treptower Park. Là se trouve le Mémorial aux Soviétiques. Durant la Seconde Guerre Mondiale, 80 000 soldats soviétiques ont perdu la vie en tentant de capturer Berlin. Le parc est immense, froid (aucune envie de gambader dans l’herbe grasse) et d’un calme absolu.

After all this walking, believe me or not, we walked some more in direction of Treptower Park. There stands the Soviets Memorial. During WWII, 80 000 Soviet soldiers died while trying to capture Berlin. The park is huge, cold (no frolicking in the lush grass, I’m telling you) and very quiet. 

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Notre dernière étape touristique fut la fameuse East Side Gallery. Avec 1 316m, cette section du Mur de Berlin est la plus longue de la ville toujours debout mais aussi la plus longue gallerie à ciel ouvert au monde. 105 peintures murales ont été faites là, du côté Est du Mur, en 1990. Toutes représentent à leur manière les négociations et la paix revenue. Comme un slogan le dit sur une de ces oeuvres : « Beaucoup de petites personnes, dans de petits endroits, font beaucoup de petites choses, et peuvent changer la face du monde ». Incontournable, beau, émouvant et profond.

Our last touristic stop was the famous East Side Gallery. This section of the Wall is 1 316m-long and is the biggest open-air gallery in the world. 105 paintings were done there in 1990, on the East side of it. All of them, in different styles, represent negotiations and peace. On one of the works, a slogan reads: « Many small people, in many small places, do many small things, can alter the face of the world ». Unmissable, beautiful, deep and moving. 

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Ainsi se termine nos aventures berlinoises… Avez-vous déjà visité cette ville ? Que me conseilleriez-vous d’y voir lors d’un prochain passage ?

And here is the end of our Berlin adventures… Have you ever visited this city? What would you advise me to see next time I go?

[Travel] Berlin, Ich liebe dich! / 3 days in the German capital (part 3)

Dans mon dernier article, je m’étais arrêté en plein milieu de notre deuxième journée. Prêt ou non, on y retourne ! Après avoir laissé derrière nous Rotes Rathaus et la TV Tower, c’est vers Nikolaiviertel que l’on s’est dirigé. Le quartier Nikolai avait été construit au XIIIème s. mais comme 50% de la ville, il fut rasé lors des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Reconstruit presque à l’identique entre 1981 et 1987, il abrite maintenant des cafés, restaurants et petites boutiques dans de jolies maisons de poupées, le long de petites rues étroites et pavées. Vraiment mignon même si je l’avoue, j’aurais préféré voir les tavernes et les boutiques d’artisans de l’époque médiévale.

In my last article, I stopped half way through our second day. Ready or not, let’s go! After leaving behind us Rotes Rathaus and the TV Tower, it’s Nikolaiviertel that we went to see. Nikolai quarter was built in the 13th C. but like 50% of the city, it was bombed during WWII. Rebuilt almost identically between 1981 and 1987, it now hosts coffee shops, restaurants and small shops in dollhouse-like buildings along narrow cobbled streets. Really cute even though I have to admit I wish I could have seen taverns and craftsman’s shops from the Middle-Age. 

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En route (toujours à pieds !), de jolis points de vue et des signes d’un autre temps…

On the way (still walking!), nice panoramas and signs from another era…

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Sur Bebelplatz se tient l’immense St.-Hedwigs-Katedrale, construite au XIIIème s. pour la communauté Catholique grandissante. Avec son gros dôme, elle ressemble fortement au Panthéon de Rome. Bebelplatz est aussi tristement connu pour avoir été le témoin d’un autodafé en 1933, 20 000 livres ont été brûlés là par des National Socialistes et des étudiants de l’université Humboldt. Ils savaient comment s’amuser à l’époque.

On Bebelplatz stands the huge St.-Hedwigs-Katedrale, built during the 13th for the growing Catholic community. With its big dome, it really looks like the Pantheon in Rome. Bebelplatz is also sadly known for having see an autodafé in 1933, 20 000 books were burnt there by National Socialists and students from Humboldt University. They knew how to entertain themselves back then.

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Le boulevard Unter Den Linden (aussi connu sous le nom de « Champs-Elysées berlinois »), qui commence à la Brandenburger Tor et finit au Berliner Dom, est considéré comme le Berlin artistique et culturel. Effectivement, le long de la longue route s’alignent de magnifiques monuments classiques comme le Neue Wache (le mémorial national de la République fédérale allemande pour les victimes de la guerre et des dictatures – le nom le plus long pour un mémorial), la statue équestre de Frédéric le Grand et autres bâtiments/immeubles qui doivent coûter un bras, un rein et ma future retraite.

The boulevard Unter Den Linden (also known as the Berlin « Champs Elysées »), starting at Brandenburger Tor and finishing at the Berliner Dom, is considered as the artistic and cultural Berlin. Indeed, the long road is lined with beautiful classic buildings like Neue Wache (the national memorial of the federal republic of Germany for the victims of war and dictatorship – the longest name ever for a memorial), the equestrian statue of Frederich the Great and other buildings that must cost an arm, a kidney and my future pension. 

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Gendarmenmarkt est considérée comme la plus belle place de Berlin. Elle est bordée par des bâtiments du XVIIIème et XIXème s. tels que Schauspielhaus (salle de concert) et la Französische and Deutsche Dom (cathédrale française), toute belle avec son gros dôme et ses dorures qui luisent au soleil (les dômes et le soleil semblent être des termes récurrents dans mes articles).

Gendarmenmarkt is considered the most beautiful square of Berlin. It’s bordered by buildings from the 18th C. and 19th C. such as Schauspielhaus (concert hall) and Französische and Deutsche Dom (French cathedral), all pretty with its big dome and shining golden details (domes and sun seem to be the only things I talk about on this blog).

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Et puis on a encore marché et marché (les kilomètres ne nous font pas peur mais en vrai, c’était pas si loin) pour arriver à ce que je considére être mon endroit préféré à Berlin, la Karl Marx Allee. Construite entre 1952 et 1960 et large de 90m, cette route est flanquée d’immeubles massifs au style définitivement Soviétique (pas pour rien qu’elle s’appellait Stallinallee avant 1953). D’ailleurs, tous les bâtiments sont tournés vers Moscou. Je ne sais pas vraiment ce qui m’attire, peut-être juste toute cette histoire qui irradie du béton…

And then we walked some more (we ain’t afraid of miles! To be honest, it wasn’t that far…) and we arrived at what I consider to be my favourite place in Berlin. Karl Marx Allee. Built between 1952 and 1960 and 90m wide, this road is flanked by some massive buildings in a very Soviet style (the road was called Stallinallee before 1953, surprise surprise). Moreover, all the constructions are turned towards Moscow. I don’t really know why I like it so much, maybe just the history that irradiates from the concrete… 

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On a terminé cette riche journée sur Alexanderplatz, une place riche d’histoire(s); terrain d’exercice et de parades militaires puis marché de producteurs locaux jusqu’en 1850, elle vit l’apparition d’une énorme gare en 1882. Plus de 100 ans plus tard, juste avant la chute du Mur de Berlin, des marches pacifiques contre le régime Est allemand culminaient là. Maintenant, on y fait ses courses avant de rentrer chez soi en train. Sacré changement.

We ended our productive day on Alexanderplatz, a square full of history/stories. Exercise ground and military parade then market for local farmers until the 1850s, it saw the apparition of a huge train station in 1882. More than 100 years later, just before the fall of the Berlin Wall, pacific marches against the East German regime culminated there. Now, you’re there to do your shopping before taking the train to go back home. What a change. 

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